Intervention des ASVP à Montreuil = Chef suspendu
Je reviens sur l'application des ordres illégaux par cet exemple concret où le chef de la Tranquillité Publique de Montreuil a été suspendu le temps des enquêtes administrative et judiciaire.
Si les enquêtes confirmaient que les ASVP ont agi sur ordre illégal de ce chef de service, ceux-ci ne pourraient pas être condamnés puisque en tant que fonctionnaire ils sont contraints par l'article 28 de la loi du 13 juillet 1983 d'obéir à leur responsable sauf si il y une atteinte de nature à compromettre
gravement un intérêt public.
Il faut obligatoirement ce cumul pour pouvoir prétendre légalement à un refus d'obéissance.
A ajouter que le fonctionnaire obéissant à un ordre illégal est protégé pénalement par l'article 122-4 alinéa 2 du Code Pénal qui dispose que : « n'est pas pénalement
responsable la personne qui accomplit un acte commandé par l'autorité légitime sauf si c'est cet acte est manifestement illégal » dans le cadre où un supérieur hiérarchique donne un ordre illégal à son subordonné et de commettre une infraction.
Puis cet article 122-2 du Code Pénal spécifie les causes d'irresponsabilité: "N'est pas pénalement responsable la personne qui a agi sous l'empire d'une force ou d'une contrainte à laquelle elle n'a pu résister".
Il est donc normal que le chef de la Tranquillité Publique assume donc pleinement ses actes et ceux de son équipe dûs en conéquence aux ordres qu'il a lui-même donnés.
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